Ports de Villefranche-sur-Mer

Le Port Royal de la Darse

Le débouché maritime des États de Savoie

Le port de la Darse est le port historique de Villefranche-sur-Mer. Situé au fond de la grande rade, côté Ouest, le port attire les plaisanciers, à la recherche d’un site pittoresque, accueillant et bien protégé.

Le port de la darse ou la darse du port ?

En Méditerranée, une darse est un bassin destiné à la réparation et à la conservation des armements. Le mot vient du génois « darsena », terme de marine lui-même emprunté à l'arabe dar as-sina a (même origine pour le mot arsenal). Il conviendrait donc de dire la darse du port. Mais à Villefranche l’usage est de distinguer ainsi le port situé à l’ouest de celui de la Santé au pied de la cité.

Le port s’est développé à partir du XVIe siècle, à l’époque du duc de Savoie Emmanuel-Philibert 1er (1528-1580), avec la construction d’une darse, bassin militaire édifié pour recevoir les quelques galères de la flotte de ce souverain savoyard au mouillage au pied de la citadelle St Elme.

Les véritables travaux d'aménagement du port de la Darse datent du XVIIIe siècle sous les règnes de Victor-Amédée II (1666/1732), duc de Savoie, prince du Piémont, devenu en 1720 roi de Sardaigne et de ses successeurs. Il décide alors de transformer la darse et d’en faire un véritable port de guerre doté de tous les équipements nécessaires à son nouveau statut de souverain d’une puissance maritime. Le môle est prolongé, les quais sont aménagés, une forma delle galere (aujourd’hui : le bassin de radoub) est construite. Au cours du XVIIIe siècle le port prend peu à peu sa forme actuelle et devient un véritable arsenal équipé de magasins, d’un hôpital pour les galériens, d’une caserne et d’une corderie. La plupart des éléments de cette époque sont encore visibles.

Pour toute documentation complémentaire, l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Maritime Villefranchois (ASPMV) est à votre disposition : https://www.darse.fr/
Elle a participé à la rédaction des textes figurant dans ces pages.